La démission de François Bayrou n'y changera rien. Depuis des mois, les travailleur·euses s’auto-organisent en vue des 10 septembre et 18 septembre, pour protester contre le continuum austéritaire qui frappe encore et toujours les plus fragiles.
Suppression de jours fériés, énième rabotage de l'assurance-chômage, suppression de postes dans la fonction publique.... Le Printemps écologique se tient aux côtés de toutes celles et ceux qui refusent de payer l’addition de ces politiques injustes.
Toutes et tous dans la rue!
Nous appelons à la mobilisation et à la grève pour défendre nos droits sociaux, nos services publics et une autre voie : celle d’une transformation écologique et sociale fondée sur la justice fiscale et la solidarité.
Les gouvernements se suivent et se ressemblent : ils exigent des salarié·es de travailler plus pour gagner la même chose tandis qu’ils “demandent” timidement aux entreprises de contribuer à “l’effort national”.
Ce n'est pas aux salarié·es de payer
En 2023, les aides publiques aux entreprises ont atteint 211 milliards d’euros, sans aucune transparence, suivi, ni débat démocratique. Et ce serait à des salarié·es déjà frappé·es de plein fouet par l'inflation de se serrer la ceinture pour rembourser la dette?
En 2018, la hausse des taxes sur les carburants avait fait flamber une crise sociale d’une ampleur inédite depuis mai 68. Après avoir tenté de faire payer le coût de leur "transition écologique" aux ménages les plus précaires plutôt qu’aux entreprises polluantes, les derniers gouvernements cherchent systématiquement à faire payer aux salarié·es leurs refus de taxer les hauts patrimoines et les revenus financiers.
Notre rôle de syndicat
Les 10 et 18 septembre, montrons leur que les salarié·es ne se laisseront pas faire. En tant que syndicat, notre rôle est de nous faire la caisse de résonance de ce mouvement citoyen, sans tentative de récupération.
Foire aux questions
🫘 Quelques grains à moudre sur le sujet : |
Bonne rentrée et bonne mobilisation ☀️ |